Dossier de presse: Genève Aéroport

En 2018, plus de 17,6 millions de passagers sont passés par cette infrastructure. En mouvement, cette plateforme aéroportuaire continue de se développer pour accompagner l’augmentation de la demande qui s’exprime sur son territoire. Aujourd’hui, Genève est reliée à plus de 148 destinations, opérées par 57 compagnies aériennes. 

Ses voyageurs proviennent aujourd’hui des six cantons de la Suisse romande et des premières villes de Suisse alémanique (avant que l’attractivité se fasse plus évidemment vers Zurich), des premiers départements français (essentiellement l’Ain et la Haute-Savoie, mais également la Savoie, le Rhône et l’Isère pour certains vols intercontinentaux) et enfin du nord de l’Italie, que le tunnel du Mont-Blanc et l’autoroute blanche agrègent naturellement à sa zone de chalandise. Genève Aéroport constitue ainsi le centre de gravité d’une vaste région transfrontalière représentant une population de 6,5 millions de personnes.

Spécialisé dans le point à point (l’aéroport a vocation à relier Genève aux grandes capitales et villes européennes, dans un rayon moyen de deux heures de vol, et notamment les grandes plaques tournantes que sont Londres, Amsterdam, Paris, Bruxelles, Francfort…), l’aéroport n’en dessert pas moins quelques destinations plus lointaines à l’instar de New York, Washington, Montréal-Toronto, Pékin et les grands hubs de la péninsule arabique.

La vocation de l’aéroport de Genève à assurer en majorité des liaisons court-courriers a permis un important développement de la compagnie à bas coût easyJet, qui représente aujourd’hui 45% du volume de trafic. Pour autant, plus de la moitié des passagers transitant par Genève Aéroport voyagent à bord de compagnies traditionnelles. Aucune différence de traitement n’étant faite entre les passagers des différentes compagnies, tous les opérateurs y sont traités avec les mêmes égards, et les infrastructures qu’ils se partagent évoluent sans discernement afin de satisfaire les exigences de tous les passagers.

Avec la construction de l’Aile Est, un bâtiment destiné à accueillir des salles d’embarquement prioritairement destinées aux vols long-courriers qui sera inauguré en 2020, Genève Aéroport se donne les moyens d’accommoder son trafic avec des prestations de meilleure qualité, et accroît son attractivité au plan international.

Porte d’entrée des Alpes suisses et françaises, Genève Aéroport constitue été comme hiver le moteur du tourisme régional: 95% des voyageurs arrivant à Genève Aéroport restent dans la région (et seulement 5% d’entre eux, passagers en «transfert», continuent leur voyage par les airs vers d’autres destinations).

Cette caractéristique permet à l’aéroport de se définir comme l’épine dorsale de l’économie de la région. Deux tiers des entreprises de la région affirment ainsi dépendre fortement de l’aéroport. La plateforme aéroportuaire genevoise constitue un facteur d’attraction décisif pour les multinationales installées sur le territoire.

Sa dimension internationale, acquise immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, en a également fait le moteur du développement de la Genève internationale, qui héberge aujourd’hui un siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU), mais également de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG), dont les personnels constituent une communauté cosmopolite de plus de 40'000 personnes.

Le canton de Genève étant composé à plus de 40% d’étrangers. L’aéroport sert donc également de cordon ombilical entre ces communautés et leur pays d’origine, leurs racines, leur langue. En cela, il joue un important rôle social, en même temps qu’il sert d’accélérateur d’échanges au niveau culturel.

Propriété de l’Etat de Genève, Genève Aéroport est depuis 1994 un établissement public autonome (EPA). L’entreprise emploie plus de 1'000 collaborateurs qui assurent près de 200 fonctions différentes. Elle constitue le vaisseau amiral d’un site hébergeant quelque 200 autres entreprises, qui salarient au total quelque 11'000 employés.

Genève Aéroport génère des revenus aéronautiques (redevances atterrissages, redevances passagers…) et des revenus non aéronautiques (parkings, gestion domaniale, commerces, publicité…) qui lui permettent chaque année de faire face à l’entretien de ses infrastructures et de financer ses investissements et son développement. L’entreprise ne bénéficie d’aucuns subsides d’aucune collectivité publique. Chaque année, elle reverse la moitié de son bénéfice à l’État.